27 septembre 2005

Les jokes de bureau et Réveil matin

Est-ce que c'est drôle une joke de bureau ? Oui c'est très drôle, mais seulement au bureau. C'est la même chose pour les répliques bizarres, loufoques etc. Mais c'est vrai que sorti du contexte ça ne sonne pas drôle pentoute. Je vous donne des exemples des jokes et répliques de bureau :

  • Quand est-ce qu'on va à Saint-Jérôme ?
  • Hey c'est ma mère ! Avec toutes ces bonnes parlourdes (Mario Lemieux dans les annonces de la soupe Chunky)
  • Avez-vous pris votre beevel ?
  • Custom Cheeze !!!
  • D'l'eau qui gèle ça fait d'la glace ! Ah ben gadonc, j'pensais qu'ça faisait d'la marde ! (Bruno Blanchet dans la Fin du Monde est à 7 heure)
  • Oui mais quand j'étais au vieux port ...
  • Cyber Génération, c'est plus que des sipes web
Tordant n'est-ce pas ? Okay pas tant...

Ou encore des liens vers des sites insignifiants du genre :
Dans un autre ordre d'idée...
Ce matin il y a eu une panne de courant alors que je dormais encore. Le cadran n'a pas sonné à l'heure prévu, en fait il n'a pas sonné du tout. Je règle mon cadran à 8h00 normalement. Je n'ai pas ouvert l'oeil de la nuit et à 8h05 je me réveillais pour regarder l'heure qu'il était. C'est assez fort ce que le corps humain est capable de faire, à quel point il peut devenir conditionné.

22 septembre 2005

Les débats

Avez-vous déjà écouté des débats ? Peu importe le genre : débat des chefs aux élections provinciales/fédérales, débats sportifs à la radio AM, débats à TQS, débats des candidats à la cheferies du Parti Québecois. Moi ça me tue. Peut-être parce que je n'aime pas les conflits, mais de voir du monde s'obstiner je n'aime pas ça. Ça me stresse de voir quelqu'un essayer d'en écraser un autre à coup d'argument choc pour que ça soit sa façon de voir les choses, son opinion qui soit entendue.

J'ai connu dans ma vie des personnes qui me semblaient être d'un naturel débatteur. Ce que je veux dire par là c'est que ces personnes vont parfois mettre de côté leurs propres convictions afin de pouvoir entretenir un débat pour le simple plaisir, et je me demande bien où en est l'intérêt. Je crois par contre avoir trouvé une piste car ce genre de mécanisme semble se déclencher (je viens de m'appercevoir que le verbe déclencher peut s'écrire des deux façons déclancher et déclencher) dans ma tête. Lorsque j'entends une affirmation trop généraliste ou sachant qu'il existe une partie non-négligeable de la population qui pense le contraire, je m'insurge en quelque sorte intérieurement. La personne qui émet l'affirmation, par exemple, que Star Académie n'a que de mauvais côté à ses yeux. Évidemment que Star Académie n'a pas que des mauvais côtés et il est très facile de le prouver par un ou plusieurs contre-exemples, mais là n'est pas la question. C'est plutôt, pourquoi sent-on le besoin de défendre, car c'est de cela que l'on parle, des idées avec lesquelles nous ne sommes pas nécessairement d'accord ? Parce qu'on ne veut pas tomber dans le préjugé ? Je pense plutôt que c'est parce que tout n'est pas noir ni blanc, mais rempli de tout plein de nuances de gris, et quand on donne dans le noir ou le blanc, l'alerte de généralisation excessive sonne dans le cerveau et nous oblige à réagir. Vous désirez débattre de ce message, référez-vous au service des plaintes ;-)

21 septembre 2005

La convergence

Que pensez-vous de la convergence des médias ? On parle de ça depuis quelques années avec la montée de Québecor dans l'édition, la publication, la diffusion. Je commence à trouver ça pas mal dangereux quand une seule entreprise privée contrôle en quelque sorte la façon de penser des gens. Bien sûr nous ne sommes pas totalement contrôlés par ces entreprises, mais elles nous inculquent subtilement leurs idées, en parlant d'une certaine façon d'un sujet ou en omettant de parler d'un autre. Je pense à l'exemple de Louis Morissette qui a été congédié par son patron (la tête d'ail à Pierre-Karl Péladeau) parce que M. Morissette a eu quelques mauvaises paroles à l'endroit de M. Péladeau. Ce que je comprends de cet événement, c'est que peu importe les événements entourant M. Péladeau, il sera interdit dans les médias détenus par Québecor (TVA, Le Journal de Montréal/Québec, 7 Jours, Canoe et j'en oublie) de parler d'une quelconque façon négative de Pierre-Karl. Je trouve qu'il s'agit là d'une totale offense à la liberté de presse. Voit-on la même chose du côté des réseaux publics ? Je ne croirais pas. J'ai mainte fois entendu parler à Radio-Canada des animateurs, des invités du mandat incertain de Radio-Canada, de la façon dont le réseau est géré, de la pourriture des gestionnaires de cette station sans que cela ne soit sanctionné d'aucune façon.

Également, comment parler de la convergence, sans penser à Star Académie ? Star Académie en une du Journal de Merde Réal, SA (pour les intimes) en exclusivité à la Radio officielle de Star Académie (Énergie 94.3), SA sur le 7 Jours, SA sur http://canoe.qc.ca, SA sur le site officiel de SA, SA à Salut Bonjour le matin (mais pas ailleurs sur les autres chaînes). Sérieusement, je trouve que Star Académie prend trop de place. Je crois que le seul bon point à SA, c'est qu'elle fait la promotion de la musique d'ici, la culture d'ici et initie nos jeune à cette musique qu'ils n'ont pas tendance de prime abord à écouter, étant inondés par la musique anglophone. Pour le reste Star Académie c'est pas fort. Espionner des gens 24h sur 24 sur parce qu'on est senteux de pet. Créer des vedettes instantanées qui sont propulsées sous les feux de la rampe, au lieu d'apprendre le métier à la sueur de leurs fronts comme l'ont fait leurs prédécesseurs et qui ont créé une musique différente, alternative, d'ici, culturellement ancrée, engagée. Je suis extrèmement douteux de la qualité de la musique produite par les finissants de l'académie des stars. J'ai plus tendance à qualifier la musique de Star Académie de musique préfabriquée (par Stéphane Laporte entre autre) toujours les mêmes thèmes, les mêmes mots, dans un ordre différent et sur un rythme "pou-ti-pou-ti-pou" que tout le monde aime. Que pensez-vous de la convergence ?

19 septembre 2005

Niaiserie #3

J'étais très jeune, en fait je vous raconte ce que ma mère m'a raconté car je m'en souviens moi-même que très peu. En fait le seul souvenir que j'en ai, c'est une photo dans un album chez mes parents. Alors voici : J'avais environ 3 ans. Le poêle m'a toujours intrigué et je savais que lorsque les ronds étaient rouges, ça voulait dire qu'ils étaient chauds. Ma mère m'avait bel et bien averti de ne pas y toucher, mais je voulais vérifier par moi-même, et de toute façon ... ils n'étaient plus rouges à présent. J'ai donc mis ma main sur le rond et m'y suis brûlé. Une photo de moi avec un bandage autour de la main en témoigne toujours.

17 septembre 2005

Niaiseries #1 et #2

Des niaiseries quand on était plus jeune, est-ce qu'on en a faites ? Même encore aujourd'hui, arrivé à un âge vénérable il nous arrive encore d'en faire. J'ai décidé aujourd'hui d'en dresser une petite liste non-exaustive de mes plus mémorables. Les niaiseries s'écheloneront sur plusieurs jours / semaines, pas que j'en aie faites des tonnes, mais plutôt pour aller au rythme qu'elles me reviennent en mémoire. Alors voici, la première dont plusieurs de mes amis sont déjà au courant. J'étais jeune, peut-être 5-6 ans, je ne m'en souviens pas, mes parents avaient chez eux un beau parasol, très grand. Ayant probablement vu ça à la télé ou encore à la radio je décidai de faire de moi un Mary Poppins. Je m'emparai du parasol, et je parti en direction du grand pin du voisin, que je savais être un arbre particulièrement facile à escalader : peu fourni, pas piquant, les branches biens espacées et présentes jusqu'au bas de l'arbre. Donc parasol en main, arrivé en haut de l'arbre, je me jettai en bas tout en tentant d'ouvrir le parasol le plus rapidement possible pendant ma chute. Heureusement l'arbre n'était pas trop haut, et moi assez rapide pour avoir le temps d'ouvrir un peu le parasol afin d'amortir ma chute. Je tombai sur le dos sans me faire mal, mais je ne recommencerai pas, promis !

La deuxième histoire devait se passer aussi dans les même années, j'étais peut-être un peu plus vieux car mon frère Guillaume était déjà né. Ma mère venait tout juste de nous acheter un Atari 2600 et j'étais plus qu'heureux. Mon frère alors pas très agé à l'époque (nous avons 5 ans de différence moi et mon frère) a décidé, alors que j'étais en train de jouer, que c'était son tour et qu'il voulait changer de jeu. Comme sur toutes les consoles, même celles d'aujourd'hui, il existe un mécanisme qui permet de retirer la cartouche de jeu (ou le disque aujourd'hui). Mon frère, n'étant visiblement pas au courant de l'existence d'un tel mécanisme, fit fi des directives et retira la cartouche alors que j'étais encore en train de jouer. Quelle ne fut pas ma rage de constater après coup que notre console toute neuve était à présent brisée! Ainsi, quelques jours plus tard, ma mère décida de faire honorer la garantie du produit, et nous retournâmes au Zellers de Terrebonne (je crois bien que c'était celui de Terrebonne). Ma mère se mis donc à expliquer au vendeur que l'Atari c'était soudainement arreté de fonctionner sans raison. Entendant pareil mensonge venant de la bouche de ma mère, je ne pus m'empêcher de lancer fièrement "Ben non maman, c'est Guillaume qui l'a brisé !!!" Comme quoi la vérité sort toujours de la bouche des enfants. Le tout s'est quand même bien terminé , le vendeur a accepté de nous l'échanger :-)

14 septembre 2005

Mal de coeur

Aujourd'hui j'ai mal au coeur. En fait, j'ai mal au coeur depuis hier 21h30 environ. Je suis allé manger du sushi avec ma copine et un couple d'amis. Semble-t-il que j'aurait avalé un morceau de poisson cru pas frais ou peut-être est-ce mon estomac qui commence encore à faire des siennes ? Tout ça pour dire que ce matin je suis demeuré chez moi, j'ai appelé chez Cyber Génération (l'endroit où je travaille) avec une voix de gars qui vient de se réveiller (non-feintée) pour leur dire que je ne serai pas là aujourd'hui ou du moins pour l'avant-midi, car je crois bien que mon mal de coeur devrait être passé d'ici midi. Depuis mes débuts sur le marché du travail, c'est bien la première fois que je m'absente pour des raisons de santé ; je l'avais déjà fait auparavant, mais c'était plutôt pour aller passer une entrevue (pour entrer chez Cyber Génération justement). Quand je suis malade (plus souvent qu'autrement pour un mal gastrique) je perds toute bonne humeur, je suis totalement démoralisé ... C'est fou comment un mal physique peut miner le moral et l'inverse aussi, il fois soulagé le sourire revient rapidement. Je n'ose imaginer la vie des personnes qui vivent ça au quotidien en plus grave, je me risque presque à dire "Vivement l'eutanasie!" Enfin, ça sera peut-être le sujet d'un autre message, pour le moment je continue à me soigner par zoothérapie ;-)

12 septembre 2005

L'inspiration artistique nocturne

Moi artiste ? Jamais de la vie. Je me souviens encore quand j'étais au cégep et que je me suis fait une gang d'amies étudiantes en graphisme, lorsque l'une d'elles de me dire quelque chose comme "Je suis fatiguée, je me suis levée à 2h cette nuit pour aller écrire une de mes idées et pour travailler sur mon ébauche de travail pour le cours typo". Je me souviens de l'avoir regardée de mes grands yeux ronds et de la traiter de folle pour faire quelque chose de pareil. Jamais dans ma vie il ne m'était venu à l'idée de me lever la nuit pour aller travailler sur un problème de chimie, dans ma tête ça ne faisait aucun sens; la nuit c'est fait pour dormir, se reposer, récupérer. Peu à peu, avec les années je me suis remis à penser à ça. Loin d'être devenu artiste, je me rends compte que le cerveau, même s'il est au repos, travaille mauditement fort quand il dort. Je crois que lorsque j'aurai un set de chambre convenable (qui inclus une table de chevet) je poserai un crayon et un papier dessus pour écrire ce qui me passe par la tête quand je dors. J'avoue avoir déjà eu des idées géniales et ne plus m'en souvenir à mon réveil, ce qui est pas mal plate. Par contre le lit n'est pas le seul endroit de grandes réflexions, ma douche est particulièrement intéressante aussi. L'idée est aussi bonne de toujours avoir un crayon sur soi, c'est pratique, c'est tout. Pour n'importe quoi, une signature, coller un mot dans la vitre d'une auto, faire des grafitis dans le Monstre à La Ronde. Le problème c'est qu'un crayon est si vite perdu... tu l'as dans tes poche, et pouf, le lendemain n'a pas plus ! Je soupçonne de petits lutins de venir les voler la nuit, mais si je me lève pour écrire maintenant...

04 septembre 2005

Choses à faire

Étant maintenant moi-même auteur d'un blogue (en français c'est blogue semble-t-il, pardonnez-moi mon erreur dans mes messages précédents) je me suis mis à m'intéresser aux blogues des autres. C'est en lisant le blogue de Catherine que j'ai eu l'idée de m'inspirer d'un de ses messages que je trouvais particulièrement intéressant. L'exercice consiste à énumérer toutes les choses que j'aimerais un jour faire dans ma vie. Alors voici :

  • Écouter tout plein de films cultes que je n'ai jamais eu l'occasion de voir (genre Alien, Star Trek, Friday the 13th, Rocky horror picture show)
  • Faire des courses d'accélération en Corvette '63 ;-)
  • Une croisière dans les caraïbes ou en Alaska
  • Courir tout nu sur le toit des maisons (je l'avoue, l'idée n'est pas de moi, mais de Pat Jean)
  • Conduire un avion
  • Marcher sur la lune
  • Lire tous les livres d'Agatha Christie, d'Isaac Asimov, de Stephen King
  • Aller à Las Vegas
  • Gagner à la loterie (ou au casino à Las Vegas)
  • Être dans le livre Guinness des records
  • Devenir une référence en programmation
  • Vivre heureux avec Nathalie et mes 13 enfants (Alexa, Alexia, Raphaelle, Lydia, Philippe Jr, Renaud, Arnaud, Christophe, Alicia, Victor, Mélodie, Julie-Anne, Benjamin) :-P
  • Jouer au tennis plus souvent
  • Faire du deltaplane ou du planeur
  • Libérer des nains de jardins

C'est plus difficile que je pensais ! On dirait qu'il me manque des idées. Pourtant il me semble que ça m'est déjà arrivé plusieurs fois de me dire "Faudrait au moins que je fasse ça une fois dans ma vie" Mais là maintenant que je me le demande, ça ne vient pas. Donc peut-être que dans mes prochains messages j'en ajoueterai, mais pour le moment ça demeure ainsi.

02 septembre 2005

Les fusions

Il y a trois ans je crois que c'est arrivé. Les fusions municipales devaient amener du renouveau sur la scène municipale québécoise. Elles devaient également nous faire économiser des sommes faramineuses d'argent et devaient par conséquent améliorer nos services, faire diminuer nos taxes et nous rendre plus heureux. Et justement parlant de bonheur, je ne suis pas très content par les temps qui courent, car les fusions municipales sont venues me toucher moi, petit citoyen que je suis, dans mon confort, mes habitudes, mon petit train train quotidien. Lorsqu'elles sont survenues, ces fusions, je ne m'en suis pas fait tant que ça, je n'étais pas aux barricades pour dire "Non, on n'en veut pas de vos fusions !!!". Tout ce que ça a pus me faire, c'est de me départir du nom de ma ville, je n'étais plus "Lachenaie" comme un collègue de classe m'a déjà surnommé au cégep, mais plutôt Terrebonne, terre des Honda Civics à palette et des chemises carottées. Je commence sérieusement à la trouver amer cette union des Terrebonne, Lachenaie et La Plaine en grand Terrebonne (car évidemment il n'était pas question de nommer cette ville Lachenaie ou pire, La Plaine). Voici la raison de mon amertume : Depuis un peu plus de 10 ans, je joue au badminton avec un groupe organisé qui loue un gymnase dans une école de Lachenaie. Les joueurs dans le groupe sont restreints afin de garder un niveau de jeu et nous permettre de jouer plus souvent (à quoi bon jouer 30 dans un gymnase qui permet de faire jouer seulement 12 joueurs à la fois ?) Ainsi les frais pour jouer changeaient très peu d'une année à l'autre, le prix de location du gymnase et le nombre de joueurs variant très peu. Sauf que l'an dernier, Lachenaie étant devenue Terrebonne, les prix ont augmenté. Pourquoi ? Harmoniser les prix entre les différents gymnases de la nouvelle ville et bien évidemment à la hausse, pas question de faire une moyenne ou quoi que ce soit d'autre. N'ai-je pas dit que les fusions étaient censées nous faire économiser ? Pire encore cette année, la ville décide de ne plus nous louer le gymnase (nous sommes bien évidemment averti au dernier instant), que désormais du badminton libre remplacera notre groupe les mardis soirs et que nous n'avions rien à dire à ce sujet. Changement de s